Il n’existe pas de chiffres officiels sur les demandes d’asile liées à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre. En 2018, l’Ardhis (Association pour la reconnaissance des droits des personnes homosexuelles et trans à l’immigration et au séjour) a accompagné plus de 800 personnes concernées. Ce nombre est « sensiblement le même » en 2019, indique sa présidente, Aude Le Moullec-Rieu, précisant que ses équipes sont « plus sollicitées que nos capacités d’accueil ». Si plusieurs centres LGBT se sont aussi dotés d’un pôle « asile », le tissu associatif reste récent et fragile financièrement. Pourtant, une étude du défenseur des droits parue le 15 mai loue son importance pour « assurer une fonction de mise en confia
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