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Migrants à Calais : 300 membres d’Emmaüs jeûnent 24 heures en soutien aux grévistes de la faim

Emmaüs

A Toulouse, les bénévoles soutiennent la grève de la faim entamée il y a deux mois par deux militants associatifs.

Crédit photo Emmaüs
Migrations - Ce mercredi 10 novembre, 300 membres d’Emmaüs ont entamé un « jeûne symbolique » de 24 heures en soutien aux grévistes de la faim de Calais, qui dénoncent la politique de l'Etat à l'égard des migrants.

Le 11 octobre, le père Philippe Demeestère, Ludovic Holbein et Anaïs Vogel entamaient une grève de la faim pour demander l’arrêt des expulsions et des confiscations quotidiennes à l’égard des migrants dans le Pas-de-Calais. Le 4 novembre, au lendemain de l’annonce de la création d’un sas d’hébergement de nuit à Calais, le prêtre annonçait qu’il mettait fin à son action. Mais les deux militants associatifs continuent et en sont donc à un mois de jeûne. Pour les soutenir, le mouvement Emmaüs annonce ce mercredi 10 novembre que 300 de ses membres ont entamé une grève de la faim symbolique de 24 heures.

« A Calais, la politique gouvernementale du “zéro fixation” atteint des sommets inédits de violence et d’inhumanité à l’égard des personnes exilées, dénonce Emmaüs. Entre évacuations des campements sans mises à l’abri des personnes, dégradation et confiscation des biens personnels systématiques ou entrave à l’accès aux biens de première nécessité, on ne compte plus les offenses des pouvoirs publics à la dignité humaine. »

Alors que le gouvernement a récemment nommé un médiateur en la personne de Didier Leschi, directeur général de l’Office français de l’intégration et de l’immigration (Ofii), « aucune réponse concrète au drame humain qui se noue dans le Calaisis » n’a été apportée, estime encore le mouvement. C’est la raison pour laquelle Emmaüs se joint à 180 autres associations et plus de 50 000 personnes signataires de la pétition en ligne pour demander la fin des expulsions des personnes exilées pendant la trêve hivernale, la fin de la dégradation et de la confiscation de leurs effets personnels et l’ouverture d’un dialogue entre autorités et associations pour que celles-ci puissent distribuer des biens de première nécessité sur les lieux de vie des personnes exilées.

 

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