Il y a Antoine, qui se languit de sa femme. Anne-Marie qui vocifère. Didier, qui ne cesse de vouloir s’enfuir. Il y a la maladie qui pour chacun d’eux ronge les mémoires, altère les consciences. Il y a les doutes d’un psychologue, qui pense avoir épuisé la palette des solutions. Puis tout ce qu’il reste à vivre. Ces moments de mieux-être, de tendresse, de complicité partagée. La sérénité d’un apéro sur la plage, une main caressant l’eau, un œil scrutant l’horizon. « Et la mer. Oh putain, ça me fait plaisir ! s’émerveille Didier, apaisé. Je me sens près de vous, et ça, c’est important. »
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Il y a encore, dans ce dédale de l’oubli, tout ce qu’il reste à dire. Du plus burlesque au plus profond :
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