Si la question de la violence des jeunes est à nouveau sous les feux de l’actualité, il semble important de souligner qu’elle était déjà inscrite dans l’agenda politique il y a presque cinquante ans. Au début des années 1970, à la suite d’une série d’émeutes dans les banlieues des grandes villes qui font la une des médias, Jacques Chirac, alors Premier ministre de Valéry Giscard d’Estaing, décide de nommer par décret du 23 mars 1976 un « comité d’études sur la violence, la criminalité et la délinquance », dont la présidence est confiée à Alain Peyrefitte, qui sera nommé garde des Sceaux au moment de la remise du rapport, en 1977.
Un sentiment d’insécurité médiatisé
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