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Jacques Marescaux, président de Santé mentale France : "les malades mentaux sont beaucoup plus souvent victimes qu'agresseurs"

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Jacques Marescaux

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Crédit photo © DR
Gérard Collomb, ministre de l'Intérieur, a annoncé le 18 août son intention de mobiliser les psychiatres pour repérer les personnes radicalisées pouvant passer à l'acte, ce qui a déclenché la colère des syndicats professionnels, de l'Ordre des médecins et de l'Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques. Réaction de Jacques Marescaux, président de la fédération Santé mentale France, qui y voit aussi un danger pour le secteur médico-social.
Que vous inspirent les propos du ministre ?

Sur le plan des principes, ces déclarations me heurtent, même s'il n'est pas sûr qu'il en ressorte grand-chose, sauf à modifier le cadre législatif sur le secret médical, ce qui aurait de graves conséquences (1). Pour un gouvernement qui prône les réformes, cet amalgame entre folie et dangerosité revient à la logique des ministres de l'Intérieur qui a prévalu au XIXe siècle et au début du XXe siècle, pour qui la psychiatrie était considérée comme une auxiliaire de la police pour maintenir l'ordre public. Nombreux ont été les professionnels à réagir en disant que la plus grande partie des malades mentaux sont beaucoup plus souvent…
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