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Gouvernement : la désignation des secrétaires d’Etat pose autant de questions qu’elle donne de réponses

Conseil des ministres salon des ambassadeurs Elysée

C'est dans le salon des ambassadeurs, au Palais de l'Elysée, que se déroule chaque mercredi le conseil des ministres

Crédit photo Creative Commons
Trois semaines après la nomination des ministres, qui laissait de nombreux portefeuilles sociaux sans titulaire, le choix des secrétaires d’Etat a été annoncé dimanche 26 juillet peu après 21h. Mais au-delà des noms - cinq anciens et six nouveaux -, de nombreuses questions demeurent. 

Les acteurs du secteur social et médico-social les attendaient avec impatience. Ils savent désormais qui sera leur interlocuteur, du moins lorsqu’ils en conservent un. Sophie Cluzel demeure chargée des personnes handicapées et conserve son rattachement au Premier ministre, qui doit lui garantir la possibilité d’intervenir dans tous les champs politiques. Adrien Taquet, lui, garde, aux côtés d’Olivier Véran, ministre chargé des Solidarités et de la Santé, la responsabilité de l’enfance et des familles.

Dans le champ social, trois nouveaux noms apparaissent. D’abord, sous la houlette de Jean-Michel Blanquer, celui de Nathalie Elimas, qui se voit confier l’éducation prioritaire. Elle était membre de la commission des affaires sociales à l’Assemblée nationale. Sa nouvelle collègue, Sarah El Haïry, aura à traiter de la jeunesse et de l’engagement. Enfin, l’économie sociale et solidaire sera portée par la libérale Olivia Grégoire, députée de Paris, porte-parole de LREM à l’Assemblée nationale, passée par les cabinets de Jean-Pierre Raffarin et de Xavier Bertrand.

Le RUA porté disparu

Parallèlement aux arrivées, notons aussi le départ de Christelle Dubos, qui était chargée de la lutte contre la pauvreté et les exclusions, sans que personne ne lui succède, ce que nombre d’acteurs du secteur ont rapidement déploré sur les réseaux sociaux. Elle menait aussi les discussions autour du revenu universel d’activité (RUA). Est-ce le signe de l’enterrement de cette réforme ?

Cette interrogation n’est pas la seule posée par ce remaniement. Nombre de périmètres restent, à ce stade, indéfinis. Pour construire la 5e branche de la sécurité sociale, dont la création a été définitivement votée par le Parlement la semaine dernière, quels seront les rôles respectifs de Brigitte Bourguignon, ministre déléguée à l’autonomie, et de Sophie Cluzel, chargée des personnes handicapées ? Quel rôle joueront désormais dans ce nouveau schéma les hauts commissaires comme Thibaut Guilluy, chargé de l’inclusion dans l’emploi et à l’insertion dans l’entreprise ? Quel avenir pour le plan pauvreté sans secrétaire d’Etat pour le porter ?

Société

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