Ces dernières années, "pléthore de rapports" ont été consacrés à la santé mentale, mais ils "n'ont donné lieu qu'à peu d'actions concrètes", a taclé Agnès Buzyn en clôture du Congrès de l'encéphale, vendredi à Paris. "La psychiatrie ne sera plus le parent pauvre […] car j'en fais une priorité de santé", a-t-elle promis, présentant dans un long discours une série de mesures "d'urgence" pour ce secteur, inspirées de recommandations de professionnels.
Ce "plan d'action" vise à "sortir d'une vision stigmatisante" de la maladie mentale, tout en concevant la prise en charge "dans toutes ses dimensions : le soin tant psychiatrique que somatique, l'inclusion sociale, la réinsertion et l'accès au droit commun".
"Nous devons coûte que coûte préserver l'autonomie et intégrer socialement les personnes malades"
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