Protéger, tester, isoler. Tels sont les maîtres-mots du plan présenté par le Premier ministre, devant les députés, qui a affirmé que d’ici le 11 mai, la France compterait un nombre suffisant de masques pour ce faire, et que 700 000 tests virologiques pourraient être réalisés chaque semaine.
Si le chef du gouvernement a énuméré un certain nombre de mesures concrètes concernant la vie quotidienne des Français ou la reprise de l’activité économique, on ignore encore largement les conditions de réouverture des établissements médico-sociaux.
Les personnes âgées ont tout de même été invitées à poursuivre, sans que cela soit obligatoire, le plus possible une forme de confinement. Les centres communaux d’action sociale et les réseaux associatifs, eux, devraient, chaque semaine, pouvoir distribuer 5 millions de masques aux plus précaires. Des masques présentés comme « recommandés » dès lors que la distanciation entre individus d’au moins un mètre ne peut être respectée, et obligatoire pour les professionnels de la petite enfance.
Le déconfinement s’annonce « progressif », et « adapté aux réalités locales ». Reste donc à voir, dans les prochains jours, la façon dont il sera détaillé. D’autant que pèse toujours une incertitude : Edouard Philippe a prévenu que si d’ici le 7 mai, le nombre quotidien de nouvelles contaminations dépassait les 3 000, la date du 11 mai pourrait être remise en cause.