Intitulé « Prise en charge pénitentiaire des personnes “radicalisées” et respect des droits fondamentaux », le troisième rapport du contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL), Adeline Hazan, publié le 10 juin dernier, rend compte de « la mise en œuvre du parcours pénitentiaire réservé aux personnes radicalisées, de leur arrivée à leur sortie d’établissement, au gré des transferts et des différents processus d’évaluation », et ce, sur l’ensemble des prisons françaises.
Son bilan fait état d’une transgression du respect des droits fondamentaux de ces détenus en raison de leurs conditions de détention. Le fait qu’un groupe carcéral soit dédié aux personnes radicalisées peut faire obstacle à la personnalisation du suivi des prisonniers. « L’identification d’une catégorie de personnes détenues conduit de fait à appliquer des mesures trop systéma
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?