Les associations de lutte contre les violences envers les femmes avaient prévenu : le confinement aurait des conséquences terribles pour les victimes contraintes de rester cloîtrées avec leurs bourreaux. Les chiffres révélés par le rapport de la Mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains (Miprof), publié le 29 juillet, le confirment. Entre le 16 mars et le 10 mai, 45 000 appels de femmes victimes de violences ont été recensés au 3919, plateforme dédiée à cette question, soit trois fois plus que les mois précédents. Un pic est observé en avril, en plein cœur de l’épidémie, avec 29 400 appels.
Des appels au secours par tchats
Enfermement oblige, les moyens de communication « silencieux » mis en place pour signaler une agression ont particulièrement servis. Selon le rapport, l’utilisation de
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