En Maine-et-Loire, un accompagnant, faisant fonction d’éducateur, a hébergé un ex-enfant placé mis à la rue après sa majorité. En se montrant solidaire du geste du professionnel, l’ancienne vice-présidente du Conseil national de la protection de l'enfance (CNPE), Michèle Créoff, bat en brèche le dogme de la bonne distance et pointe les dysfonctionnements structurels de l’Aide sociale à l’enfance (ASE).
Alors qu’un jeune placé depuis ses deux ans et demi (familles d’accueil et foyers) s’est retrouvé à la rue peu après sa majorité, l’accompagnateur social qui le suivait a pris la décision de l’héberger, rapporte Ouest-France dans un récent article. Le contrat jeune majeur du jeune, souffrant de troubles du comportement, avait été résilié un mois après son anniversaire en raison de violences verbales à l’encontre du personnel de l’hôtel où il était placé. Le professionnel qui occupait sur le terrain des fonctions…
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