Il y a le cas de W., accueilli depuis trois mois dans un service d’accueil d’urgence, qui décide un soir de mai de venir frapper M., 5 ans, endormi dans sa chambre. Depuis le 23 mai, l’adolescent de 12 ans ne cesse de se moquer des autres jeunes, de provoquer, de s’opposer, ou de menacer les éducateurs. Jusqu’au 11 juin, où W. finit par verser de l’eau brûlante sur M et le blesse.
Il y a le cas de L., 14 ans, présent depuis douze mois au foyer – neuf mois de plus que prévu par la charte d’urgence. Le 8 mai, il frappe et humilie un camarade en le contraignant à se mettre à genoux. Un mois plus tard, L. menace de mort plusieurs professionnels et s’en prend physiquement à l’un d’entre eux.
Ou encore le cas de K., 10 ans, placé depuis neuf mois dans un autre foyer – six mois de trop par rapport à la charte – qui détruit le mobilier de sa chambre puis celui d’un jeun
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