Le texte adopté le 13 février dernier par les députés risque d’être encore durci par de nouvelles propositions formulées par le garde des Sceaux, Gérald Darmanin, lors de son examen devant le Sénat au mois de mars. Le point sur les conséquences de ce virage répressif avec Muriel Eglin, également vice-présidente de l’AFMJF (Association française des magistrats de la jeunesse et de la famille).
ASH : Que pensez-vous de la création d’une procédure de comparution immédiate ?
Muriel Eglin : Depuis 2021, le code de la justice pénale des mineurs (CJPM), qui a complètement bouleversé notre manière de travailler en accélérant la procédure tout en privilégiant l’éducatif, nous permet déjà de rapprocher les dates
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