Il y a Léa, 12 ans, en situation de « handicap moteur. Elle a très peu d'autonomie dans ses soins corporels et a appris à obéir sans discuter. Ses regards ou ses gestes de malaise sont interprétés comme des caprices. Elle ne peut pas dire non, car personne ne lui a appris que c'était son droit ».
Ou Théo, 10 ans, « non-oralisant, qui ne dispose d'aucun outil de communication adapté. Lorsqu’il manifeste son inconfort ou sa peur, il est qualifié de difficile ou de perturbateur. Ses signaux passent inaperçus ». Et aussi Sophia, 8 ans, porteuse « d'une trisomie 21 et un retard de langage. Elle vit en internat, dans un établissement médico-social, où la vie en collectivité rend difficile le respect de son intimité et de ses limites personnelles. »
Au micro, sur la scène
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