« Il faut en finir avec les constats sensationnalistes et le bashing systématique des services sociaux », prévenait Départements de France dans son communiqué du mardi 8 avril 2025, à la suite de la publication des travaux de la commission d'enquête parlementaire sur les manquements des politiques de protection de l’enfance.
Le cas de la Loire-Atlantique est à ce titre emblématique. À Nantes, le président du département Michel Ménard ne cache pas son exaspération. Entre 2021 et 2025, le budget de l’ASE a bondi de 160 à 246 millions d’euros. Pourtant, les services restent débordés. Les situations complexes se multiplient. Et l’État ne suit pas. « Il y a urgence à une réforme d’ampleur. Nos dispositifs sont sous tension permanente. » De fait, le département se retrouve seul face à des enfants relevant du soin ou de la justice. L�
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