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Travailleurs sociaux : un quotidien parfois à l’euro près 2/4

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« Après la nourriture et les activités extrascolaires, il nous reste 20 €. En ce moment, je n’arrive pas à épargner. Nos sorties de cet été, on va les faire avec les chèques-vacances, pas plus », explique Lucie, 23 ans d’expérience et 2 100 € net par mois, avec heures supplémentaires.

Crédit photo Denys Kurbatov - stock.adobe.com
[ENQUETE] Au fil des ans, l’inflation et la faible progression des salaires ont grignoté le pouvoir d’achat des travailleurs sociaux. Au point que, désormais, leur niveau de vie vacille, tout comme leur vision du métier.

Ils avaient choisi le travail social par vocation. Pour eux, les bas salaires du métier n’avaient rien d’un scoop. Et pourtant cette question de l’argent a fini par les rattraper. « Le coût de la vie m’impacte tellement que j’ai commencé à vaciller sur mes espoirs dans le métier », explique Christine(1), éducatrice spécialisée en milieu ouvert à Paris depuis onze ans, 1 950 € net par mois, prime « Ségur » comprise. Pour assurer vacances et activités extrascolaires à ses deux enfants, elle fait aussi des heures supplémentaires ou corrige des écrits d’étudiants pour une école de travail social. Locataire et en couple, elle voit bien l’effet de la vie parisienne sur son niveau de vie : « J’ai des amis éducs à Rennes qui ont le même salaire que nous, mais eux vivent dans des maisons avec jardin. »

 

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