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Un quotidien parfois à l’euro près

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Au fil des ans, l’inflation et la faible progression des salaires ont grignoté le pouvoir d’achat des travailleurs sociaux. Au point que, désormais, leur niveau de vie vacille, tout comme leur vision du métier.

Ils avaient choisi le travail social par vocation. Pour eux, les bas salaires du métier n’avaient rien d’un scoop. Et pourtant cette question de l’argent a fini par les rattraper. « Le coût de la vie m’impacte tellement que j’ai commencé à vaciller sur mes espoirs dans le métier », explique Christine(1), éducatrice spécialisée en milieu ouvert à Paris depuis onze ans, 1 950 € net par mois, prime « Ségur » comprise. Pour assurer vacances et activités extrascolaires à ses deux enfants, elle fait aussi des heures supplémentaires ou corrige des écrits d’étudiants pour une école de travail social. Locataire et en couple, elle voit bien l’effet de la vie parisienne sur son niveau de vie : « J’ai des amis éducs à Rennes qui ont le même salaire que nous, mais eux vivent dans des maisons avec jardin. »

Charges de famille

Même métier et mêmes difficultés en Seine-Saint-Denis pour Lucie, 23 a

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