Sans majorité claire à l’Assemblée nationale, l’incertitude plane sur le devenir du secteur de la formation professionnelle alors que les restrictions budgétaires s’y multiplient. Le Synofdes, principal syndicat d’employeurs des organismes de formation à but nonlucratif, demande davantage d’écoute à l'égard de la société civile par le prochain ministère du Travail. Entretien avec Muriel Pécassou, vice-présidente du Synofdes, et David Cluzeau, délégué général.
ASH:Le Synofdes vient de publier une lettre ouverte appelant à davantage d’inclusion des corps intermédiaires dans la décision publique. Qu’attendez-vous du prochain ministère du Travail?
Muriel Pécassou: Nous attendons que le prochain gouvernement –quel qu’il soit– mette l’accent sur l’importance de la formation tout au long de la vie. Chaque actif, salarié ou demandeur d’emploi, doit être en mesure de parvenir à l’émancipation et à l’évolution professionnelle en faisant ses ch
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