Née de la fusion du RSA activité et de la prime pour l’emploi, la prime d’activité vise à soutenir le pouvoir d’achat des travailleurs modestes. Un rapport de la Direction générale des affaires sociales (DGCS), rendu public lundi 22 janvier, dresse un bilan plutôt positif du dispositif entré en vigueur il y a tout juste deux ans, le 1er janvier 2016, en application de la loi relative au dialogue social et à l’emploi.
Il ressort du rapport de la DGCS que "l’impact sur le taux de pauvreté [du dispositif] est estimé à -0,4 point". En d’autres termes, la prime d’activité est plus efficace pour diminuer la pauvreté que ne l'était le duo RSA activité - prime pour l’emploi. Cependant, elle concerne peu les foyers les plus pauvres, qui sont souvent inactifs.
La DGCS relève un "taux de recours plus élevé qu’anticipé" : dès sa première année d’existence, la prime d’activité a concerné "5,14 millions de personnes", soit…
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