Un coup d’œil sur le ciel dégagé, depuis les locaux du service de prévention spécialisée qui l’emploie. Célya Moungari revêt son manteau et file en direction du quartier de la politique de la ville (QPV) de la commune de Harnes, l’un des deux secteurs qu’elle couvre dans le Pas-de-Calais. A ses côtés, un éducateur spécialisé, qui l’accompagne à chaque tournée. La mission confiée à cette jeune psychologue : aller à la rencontre de personnes en grande précarité pour repérer d’éventuelles fragilités psychologiques et offrir à celles qui le désirent un espace de paroles gratuit et individuel. Et, depuis un an, son lieu d’exercice se trouve… dans la rue. « L’idée est d’aller vers des publics jeunes que je ne toucherais pas forcément si je ne sortais pas de mon cabinet. »
L’apparition du métier de psychologue de rue émane des structures de p
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