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La prévention spécialisée se mobilise en Ardèche

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La prévention spécialisée appelle à la mobilisation le lundi 17 octobre à Privas, en Ardèche. Photo d'illustration.

Crédit photo JULIEN DE ROSA / AFP
Syndicats et collectifs appellent à une mobilisation nationale de la prévention spécialisée lundi 17 octobre. Le point de rendez-vous a été donné en Ardèche où depuis près d’un an les professionnels craignent pour l’avenir de leur métier.

Les travailleurs sociaux sont appelés à se mobiliser lundi 17 octobre pour défendre les moyens et les principes d’action de la prévention spécialisée. A l’appel, entre autres, de la CGT, de Sud santé sociaux et du collectif Le social castagne, cette grève dénonce « une approche répressive et disciplinaire pour l’accompagnement de la jeunesse ». Les professionnels redoutent la fin du respect de l’anonymat et de la libre adhésion du jeune et des familles. Ils craignent également pour un autre pilier éthique : l’absence de mandat nominatif, garantissant que les jeunes accompagnés ne le sont pas à partir d’une désignation nominative. Dans le même temps, « la disparition de plusieurs équipes de prévention spécialisée dans de nombreux départements laisse le champ libre à une surveillance accrue des populations stigmatisées », estime le syndicat Sud santé sociaux.

Date symbolique

La situation est particulièrement critique en Ardèche. En décembre dernier, le département annonçait la fin des financements vers la prévention spécialisée, avant de finalement réduire son budget de moitié. A terme, des postes et des antennes restent toujours menacés, alertent les professionnels. Territoire symbolique des menaces qui pèsent sur la profession, l’Ardèche est ainsi devenu le point de rendez-vous de cette mobilisation nationale. La date du 17 octobre n’a pas été choisie au hasard, elle concorde avec les 50 ans de l’arrêté reconnaissant l’utilité publique de la prévention spécialisée. Ce jour-là, le département vote également l’expérimentation du revenu de solidarité active (RSA) conditionné à 10 heures de travail hebdomadaire.

« Nous avons décidé que la mobilisation contre cette expérimentation et la nôtre se rejoignent, plutôt que de rester entre professionnels, rapporte Isabelle Bertin du bureau de Sud santé sociaux 74. En tant qu'éducateurs de rue, nous nous retrouvons face aux difficultés que rencontrent les populations. Nous sommes au carrefour de tous les services publics et tenons à être les lanceurs d’alerte en quelque sorte de ce qui se passe sur le terrain. » Parallèlement, d’autres mobilisations ont lieu dans les champs du grand-âge et de l’hébergement d’urgence.

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