D’abord musicien, j’ai abandonné cette passion par rejet de la compétition qui y règne, pour une autre – l’écriture – qui m’a poussé vers le journalisme. Porté par une envie : parler des personnes invisibilisées. Au-delà d’écrire leurs histoires, j’ai vite ressenti le besoin de m’impliquer et de lutter contre l’exclusion.
C’est en effectuant un service civique dans un Spip (service pénitentiaire d’insertion et de probation) que j’ai été confronté au choc carcéral. J’ai pris une grosse claque en ressentant l’isolement des détenus. Ils subissaient de plein fouet le confinement, avec la fin des visites et des activités. J’ai commencé à me poser des questions sur la justice, la réinsertion. On imagine la prison à travers les séries. Mais on n’en sait pas grand-chose. J’ai compris que j’avais encore des représentations. J’ai lu Foucault et d’autres. Avec en tête cette question : comment aider les personnes à sort
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