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Formation en travail social : la perte de vitesse de l'apprentissage (2/4)

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« Les employeurs se retrouvent face à des injonctions contradictoires. D’un côté, l’apprentissage doit constituer un levier de lutte contre le chômage des jeunes et répondre aux besoins de professionnels diplômés. De l’autre, le gouvernement réduit les aides », déplore Laurence Moreau, directrice du CFA sanitaire et social de Bourgogne Franche-Comté.

[ENQUETE] La baisse des aides s’ajoutant à l’inflation, les employeurs d’apprentis du travail social qui misaient sur cette voie de recrutement pour gérer la pénurie ne pourront plus y recourir avec autant de facilité. Et les écoles de formation, qui s’étaient adaptées à la réforme de 2018, non plus.

Attention, serrage de ceinture en vue pour les employeurs d’apprentis formés dans les instituts de formation en travail social tels que les IRTS. L’annonce, dans la loi de finances 2025, d’un nouveau barème d’aides à l’embauche oblige les structures recourant aux services d’alternants à faire leurs comptes pour estimer la « casse » à venir : 2 000 € pour chaque contrat d’apprentissage signé dans les structures de plus de 250 salariés, 5 000 € en deçà et 6 000 € pour un apprenti handicapé. Pas forcément de quoi continuer à miser sur l’apprentissage pour des employeurs – le plus souvent des collectivités ou des structures à statut associatif – dont le budget est déjà limité. « C’est inquiétant dans le secteur sanitaire et social, où nombre d’emp

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