Lieux de vie, parcours de vie, projets de vie, conseil de vie sociale… les fondements sur lesquels reposent l’accompagnement des personnes accueillies dans les établissements et services sociaux et médico-sociaux sont remplis de vie. Mais de mort, très peu. Les thèmes du décès et du deuil ne font en effet généralement pas partie du cahier des charges des professionnels de l’intervention sociale. Ils s’invitent pourtant dans leurs pratiques. En silence, des travailleurs sociaux, plus nombreux qu’on ne le croit, se retrouvent acteurs malgré eux de moments d’existence où s’entremêlent leurs angoisses personnelles, les besoins des usagers concernés et les enjeux sociétaux et légaux qu’implique la fin de vie, sans y avoir été suffisamment préparés. « Beaucoup se plaignent de ne pas avoir signé pour cela. C’est que
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