Lorsqu’elle se présente en tant qu’accompagnante d’élèves en situation de handicap (AESH), les personnes extérieures au secteur ouvrent souvent de grands yeux incrédules. Il lui faut généralement épeler l’acronyme et décrire brièvement ses missions pour que la lumière se fasse sur ce métier pourtant incontournable. « Peu le savent, mais nous représentons le deuxième corps de l’Education nationale en effectifs », décrit Sandy Guyomard, l’une des 136 000 AESH(1).
Recrutée en 2012 à Lamballe (Côtes-d’Armor), la présidente de l’association AESH en lumière n’avait elle-même jamais entendu parler de cette profession auparavant. « J’ai vu une annonce, et comme j’aimais bien le contact avec les enfants, j’ai postulé, sans savoir exactement ce que l’on attendait de moi. Ça a été une révélation. On est à la fois la mai
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