Actualités sociales hebdomadaires - Dans votre livre, vous vous attachez aux « petites » inégalités plutôt qu’aux « grandes ». Pourquoi ?
François Dubet : Chacun s’accorde à dénoncer les inégalités qui opposent les 1 % ou les 0,1 % les plus riches au reste de la population. Il y a là quelque chose d’à la fois abstrait et un peu démagogique. Cet écart criant ne dit rien des disparités qui traversent la vie sociale ordinaire et qui apparaissent décisives pour les gens. Et la guerre aux très grandes inégalités, si nécessaire soit-elle, suppose d’abord que nous soyons capables de lutter contre les « petites », qui séparent tous les jours près de 99 % des individus : inégal
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