Difficile de quantifier avec précision les troubles psychosociaux du secteur social et médico-social tant les chiffres manquent à l’appel. Une certitude, toutefois : le phénomène n’a rien de négligeable. Dans son étude « Santé au travail : enjeux et actions » (2018), qui portait sur les résultats de l’année 2016, l’assurance maladie soulignait que « le secteur médico-social concentre à lui seul près de 20 % des affections psychiques alors qu’il emploie environ 10 % des salariés ». Comme le souligne le sociologue Fathi Ben Mrad, dans son ouvrage Burn-out et travail social (Ed. L’Harmattan, 2017), la plupart des publications soulignent que les métiers de l’aide et de la relation sont plus exposés à ces risques que les autres. « Ce sont des métiers peu reconnus statutairement, avec peu de possibilités de reconversion et de promotion, nécessaires pour pr
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