« Test-test… » Abdel, la trentaine, chuchote dans un micro pour vérifier qu’il fonctionne bien. Nous sommes au centre d’accueil thérapeutique à temps partiel (CATTP) d’Asnières-sur-Seine, dans les Hauts-de-Seine. Une structure à mi-chemin entre un hôpital de jour et un centre médico-psychologique, qui accueille une quarantaine de patients en milieu ouvert. Chaque semaine, l’une des salles du centre est transformée en studio de radio. Une dizaine de chaises y sont installées en cercle. Au fond, trône une grande table qui fait office de régie : deux ordinateurs y sont disposés ainsi que plusieurs mixettes destinées à gérer le son, des câbles et un écran de télé. Trois micros circulent aussi parmi les participants, accompagnés de lingettes désinfectantes, signes de la période pandémique. Derrière les manettes, c’est Alfredo Olivera, créat
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