Mené en 2018 par l’Union nationale des Centres communaux d’action sociale (Unccas) auprès de 1055 adhérents, l’enquête « Vivre » porte sur le premier accueil et les aides ”facultatives” – dispensées en complément des dispositifs légaux - proposé par les Centres communaux d’action sociale (CCAS) et les Centres intercommunaux d’action sociale (CIAS).
Elle révèle que la majorité des structures accueillent le public sans rendez-vous (89 %), car les personnes arrivent le plus souvent d’elles-mêmes. Elles sont régulièrement sollicitées pour accompagner dans les démarches administratives (74 %), dans les cas de rupture ou d’attente des droits (74 %) ou pour des demandes d’aides sociales légales (73 %). Dans ce dernier cas, 87 % d’entre-elles aident à la constitution du dossier et 81 % s’occupent également de sa transmission. Une part représentative de ces structures, qui varie en fonction de l’aide concernée, est chargée de la pré-instruction des dossiers pour le conseil départemental (jusqu’à 43 % pour l’allocation personnalisée d’autonomie). La quasi-totalité des CCAS/CIAS attribuent également des aides et secours sur leur budget propre (98 %), une grande majorité des aides d’urgence (84 %).
Concernant les aides facultatives accordées, celles-ci sont d’une grande variété : aide alimentaire, pour l’énergie, les frais municipaux, l’eau, les frais d’assurance, le logement…
Il est à noter que les personnes en souffrance psychique, en perte d’autonomie, sans domicile fixe, victimes de violences conjugales, en situation de handicap et les étrangers en situation régulière font partie des publics dont les sollicitations sont jugées comme en hausse depuis 2015.
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Les CCAS, en première ligne pour l’accès aux droits
Quel rôle joue les CCAS et les CIAS dans l’accès aux droits et dans la couverture des besoins essentiels ? Une enquête de l’UNCCAS de 2018, publiée le 11 juin, met en lumière les aides facultatives et l’accueil proposé par ses adhérents.
