De l'anesthésie psychique aux conduites à risques en passant par les comportements regressifs, plusieurs comportements peuvent alerter. Surtout s'ils sont soudains et concomitants.
Pour atténuer la souffrance qu’ils éprouvent, les enfants victimes de violences sexuelles déclenchent inconsciemment des mécanismes neurobiologiques. Exposé à une violence insupportable à laquelle ils ne peuvent échapper, et donc à un stress extrême, leur circuit neuronal « disjoncte » grâce à la sécrétion d’hormones. Cette « mise à l’arrêt » les préserve d’un risque cardiovasculaire vital et provoque des réactions multiples.
Le problème est que, variant d’une victime à l’autre, d’intensité inégale, éventuellement communs avec d’autres traumatismes et pas toujours conformes à ce que l’on pourrait attendre, les signes présentés par les enfants ayant subi…
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