Dans une décision rendue le 4 juin 2021, les sages du Palais-Royal jugent une nouvelle fois insuffisant le contrôle des mesures restrictives de libertés par le juge, dans le cadre d’une hospitalisation sans consentement.
Dans une décision rendue sur trois questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) le 4 juin 2021, le Conseil constitutionnel censure les nouvelles modalités de contrôle des mesures d’isolement ou de contention dans le cadre des soins psychiatriques sans consentement.Les sages estiment que le contrôle du juge prévu par le nouvel article L. 3211-12 du code de la santé publique (CSP) n’est pas suffisant. L’article 66 de la Constitution exige en effet que « la liberté individuelle ne peut être tenue pour sauvegardée que si le juge intervient dans le plus court délai possible », rappelle-t-il.
Or le Conseil constitutionnel constate « qu’aucune disposition législative ne soumet le maintien à l’isolement ou sous contention au-delà d’une…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?