La revalorisation des rémunérations, en particulier celle des professionnels intervenant chez les bénéficiaires, l’accroissement de leur nombre en établissement autant que dans les services à domicile pour qu’ils aient plus de temps à consacrer à chaque personne accompagnée, ou encore la clarification et la simplification de la gouvernance des établissements médico-sociaux… Voilà quelques-uns des grands prérequis posés par le GR 31, collectif qui regroupe les parties prenantes représentées au conseil de la CNSA (Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie).
Après l’adoption des projets de loi organique et ordinaire sur le transfert de la dette sociale la semaine dernière par l’Assemblée nationale, et alors que les débats se poursuivent cette semaine au Sénat, les acteurs du secteur affichent des revendications partagées dans un communiqué commun daté du 22 juin.
Ils préviennent que, pour répondre aux attentes réelles des personnes âgées et handicapées ainsi que des professionnels qui les accompagnent, il s’agira que la 5e branche de la sécurité sociale dispose de moyens à la hauteur des enjeux. Et, pour eux, il conviendrait d’ores et déjà de soustraire ce qu’ils appellent la dette « Covid » du budget de l’assurance maladie. A ce stade, rien ne permet de penser qu’ils seront entendus sur ce point…