Depuis octobre 2016, à Paris, la première salle de consommation à moindres risques en France - soutenue par les services de l'Etat et ville de Paris - accueille des usagers de drogues par voie intraveineuse. Un an après, Céline Debaulieu, la coordinatrice de l'association Gaïa qui gère le lieu, revient sur ce dispositif qui, au-delà de sa mission de santé publique par l’encadrement des consommations, permet d’accompagner un public éloigné du droit commun.
Comment la structure fonctionne-t-elle ?L’équipe, pluridisciplinaire, est composée de 18 postes en équivalent temps plein, dont cinq infirmiers, un assistant social, un médecin à mi-temps et des personnels éducatifs, auxquels s’ajoute un agent de sécurité qui joue un rôle de médiation. Les professionnels assurent des rotations dans les trois espaces de la structure – les salles d’accueil, de consommation et de repos. Au total, 800 usagers sont "inscrits" : après un entretien d’"inclusion"…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?