Quinze associations nationales ou engagées en Ile-de-France dénoncent "l'intolérable banalisation de la situation" des hommes, femmes et familles laissés à la rue. Qu'il s'agisse de résoudre la situation particulière des migrants sans hébergement, qui s'organisent en campement, ou des autres sans-abris que les services du 115 ne sont pas en mesure de tous prendre en charge, elles pointent du doigt le défaut de volonté politique de l'Etat.
Au lendemain d’une nouvelle évacuation de "campement de migrants", dans le nord de Paris, Porte de la Chapelle, quinze associations (1) "en appellent à l’Etat et aux collectivités locales pour mobiliser des locaux vides, afin d’ouvrir de nouvelles places d’hébergement réellement inconditionnelles et pérennes". Dans leur communiqué commun, diffusé ce mercredi 30 janvier, elles estiment que, depuis leur reconstitution, à l’automne dernier, les campements situés dans le nord de Paris et sur le territoire de la commune de Saint-Denis…
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