Le collectif Le revers de la médaille propose des solutions concrètes pour éviter les effets délétères de l’organisation des Jeux olympiques sur les populations les plus précaires. L’expérience des acteurs de terrain canadiens, ayant connu le même phénomène lors des Jeux de Vancouver, ouvre des pistes de réflexion.
« En 2010, on nous a aussi dit que les JO de Vancouver devaient être les plus progressistes, les plus inclusifs et les plus écolos jamais organisés, se souvient Mathew Crompton, historien et travailleur social canadien dans le champ de la réduction des risques. Ils ont surtout participé à un processus de criminalisation de la pauvreté et au "nettoyage" de l’espace public. »Une délégation de cinq chercheurs et professionnels de terrain, tous originaires de cette mégalopole de Colombie-Britannique, était invitée ce 5 février par le collectif Le revers de la médaille pour témoigner du coût social inhérent à l’organisation…
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