Le cas de ce détenu, sourd et muet, rapporté par le Contrôleur général des lieux de privation de liberté dans son dernier avis, rendu public le 3 mai, illustre bien les difficultés auxquelles sont confrontées, au jour le jour, les personnes privées de liberté. Averti de la présence de son avocat au parloir, il n’a pourtant pas été en mesure d’entendre l’interphone, ni d’y répondre. Encore moins de comprendre ce que signifiait cette lumière clignotante dans sa cellule. Personne ne lui avait expliqué, en amont, comment fonctionnait le dispositif. Son silence a été interprété comme un refus.
Un no man’s land d’informations et de droits
Qu’il s’agisse de centres de rétention administrative, d’établissemen
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