« Mais 18 heures, ça ne vous fait pas trop tard ? Car c’est l’heure à laquelle je commence mes journées… » Au bout du fil, le rire d’Anne Lorient brise la distance formelle d’un premier coup de téléphone. Le rendez-vous est pris quelques jours plus tard au café La Chope, « l’un de [ses] QG » du 18ᵉ arrondissement de Paris, à deux pas du métro Guy-Môquet. Tout près de l’appartement dans lequel elle vit avec ses deux fils depuis vingt et un ans. À deux pas également des ruelles où elle faisait la manche et où elle a conservé de nombreuses habitudes. « Comme le fait de vivre la nuit, confirme-t-elle. Je pars souvent en maraude, et puis mes enfants travaillent tous les deux dans la restauration, donc on démarre tard ! »
Anne Lorient est enceinte de sept mois quand elle quitte la rue avec son premier
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