Si la pair-aidance et le recours aux savoirs expérientiels vont dans le sens de la formule « rien sur nous sans nous » qui fonde la Convention internationale des droits des personnes handicapées, les mettre en place suppose des changements de posture. Tant de la part des professionnels de l’accompagnement que des personnes concernées, qui peuvent s’auto-censurer, de leurs proches ou de tout autre personne démunie face à l’accueil d’une personne en situation de handicap. D’où l’intérêt de former des référents de l’intervention par les pairs, comme l’explique Aysegul Turna, cheffe de projet « EPoP » à la Croix-Rouge française.
Actualités sociales hebdomadaires - Dans quel contexte la formation de référent de l’intervention par les pairs est-elle née ?
Aysegul Turna : Cette formation s’inscrit dans la démarche « EPoP », pour « Empowerment and Participation of People with Disability », dont l’objectif est de massifier et banaliser le recours aux savoirs expérientiels des personnes en situation de handicap. Cette démarche a été…
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