De plus en plus intégré au travail social, y compris pour des « non-spécialistes » de l’insertion, l’accompagnement socioprofessionnel des personnes « fragiles » commence à faire l’objet de formations spécifiques. Incluses dans le plan national de lutte contre la pauvreté, ces dernières tardent cependant à se déployer, particulièrement dans les petites structures.
« Nous le vérifions tous les jours. La première chose que nous demandent les jeunes à la rue, après l’hébergement, c’est de pouvoir faire leur CV pour accéder à l’emploi et à la formation, ce qui seul permet d’ouvrir le champ des possibles, constate Marie-Léa Lacroix, éducatrice au sein du Gépij (Groupement d’éducateurs pour l’insertion des jeunes), implanté à Marseille. Or ils ne trouvent pas toujours leur place dans les dispositifs. Nous les accompagnons pas à pas dans ces démarches. C’est…
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