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« Reconnaître les droits fondamentaux des exilés »

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Ancienne directrice au CNRS et ex-conseillère à la Cour de cassation en service extraordinaire, Marie-Laure Morin est l’autrice de Faire de l’étranger un hôte. L’hospitalité : un droit fondamental (éd. Syllepse, 18 €).

Crédit photo DR
En s’appuyant sur une expertise fine des textes juridiques et sur son expérience de terrain, Marie-Laure Morin, juriste et ancienne bénévole à La Cimade, plaide pour que le principe d’hospitalité devienne un droit fondamental et pour l’instauration d’un visa de circulation.
Actualités sociales hebdomadaires - Pourquoi y a-t-il, selon vous, urgence à instituer l’hospitalité comme droit fondamental ?

Marie-Laure Morin : Aujourd’hui, aux frontières de l’Europe comme dans de nombreux endroits du monde, les droits fondamentaux des personnes migrantes sont complètement bafoués. Dans l’ensemble du parcours migratoire, tout est fait pour les repousser ou les rendre invisibles en les plaçant dans des camps. La fermeture des frontières a pour prix la vie des exilés et des violations massives des droits de l’Homme. Or, en 1948, nous avons rédigé une Déclaration universelle des droits de l’Homme précisément pour qu’il soit impossible de maintenir des…
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