En 2002, ce fut une révolution. La loi rénovant l’action sociale et médico-sociale modifiait en profondeur les droits des usagers, consacrant leur autonomie et leur participation sociale à la vie des établissements. Vingt ans plus tard, l’esprit de la loi, complétée par celle de 2005 prônant un accès au droit commun, paraît acquis. Il est entendu que la participation à la vie sociale porte un effet émancipateur pour la personne. Pour autant, elle ne se décrète pas. « La difficulté réside d’abord dans le turn-over des personnes accompagnées. Maintenir une dynamique de participation avec des personnes en fin de vie dans les Ehpad ou avec des jeunes actifs en mobilité professionnelle, demeure un défi, explique Peggy Jehanno, directrice de l’Uriopss Pays de la Loire.…
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