Á Toulouse, le soleil brille en ce jour d’automne. Les passants flânent, s’arrêtent, lisent les panneaux d’information accrochés devant le bus, étonnés d’apprendre qu’« aidant » soit un statut à part entière. Pour Djamila, 59 ans, concierge à deux rues de là, qui suspend sa marche entre deux courses, prendre soin de sa mère paraît naturel : « Je m’occupe d’elle comme elle a pris soin de moi quand j’étais petite, c’est un plaisir. » Depuis dix ans, sa maman, alitée, ne bouge plus, ne parle plus et s’étouffe régulièrement. Djamila doit aspirer les glaires qui l’encombrent. Elle bénéficie d’une aide de quatre heures par jour et négocie actuellement une rupture…
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