Á peine la porte d’entrée franchie, un léger effluve de poisson frit vient chatouiller les narines. Il s’accentue au fur et à mesure que l’on s’avance dans le couloir. Au seuil de la cuisine, plus de doute : aujourd’hui, c’est fish and chips maison. Virginie Valletoux, la responsable du lieu, s’affaire devant la poêle, tandis que Marius Arias, salarié interne, supervise la friteuse électrique. Camille et Stéphane, deux résidents en fauteuil roulant, mettent le couvert. Il fait beau et chaud, la baie vitrée de la cuisine est grande ouverte sur le parc. De part et d’autre de la pelouse d’un vert intense et tondue de près, deux bâtiments se font face. Chacun abrite deux « maisons », l’une au rez-de-chaussée, l’autre…
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