« Un arsenal législatif complet. Mais pas d’impulsion. » Tels sont les termes choisis par Stéphanie Caradec, directrice de l’association Mouvement du Nid, pour résumer la loi du 13 avril 2016 de lutte contre la prostitution. Sa mise en place a pourtant marqué un tournant majeur : avec cette loi, les travailleuses ou travailleurs du sexe (TDS) sont passés du statut de délinquant à celui de victime. Concrètement, le délit de racolage a été abrogé et les clients d’actes sexuels sont passibles d’une amende de 1 500 €, parfois assortie d’un stage de sensibilisation. En moyenne sur les trois premières années d’application, 1 300…
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