« Une absence de portage politique », « un manque de pilotage national », « un défaut d’anticipation »… Dressé par les trois inspections générales des affaires sociales, de l’administration et de la justice, le bilan de la loi d’avril 2016 visant à lutter contre la prostitution rappelle le gouvernement à l’ordre. Publié mardi 23 juin dernier, soit quatre ans après l’adoption de la loi, ce texte rappelle en préambule que l’ambition première de celle-ci était « d’élever la lutter contre le système prostitutionnel au rang d’une véritable politique publique interministérielle ». Or « la dynamique enclenchée après son adoption s’est rapidement essoufflée », notent les auteurs, après avoir recueilli les témoignages de centaines de magistrats, de préfets, d’associations ou encore d’a
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