Selon la dernière enquête du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc), rendue publique ce 27 octobre, les personnes vivant sous le seuil de pauvreté ont davantage accès que lors de la dernière étude, de 2010, aux produits et services bancaires. Pour autant, des inégalités fortes persistent avec la population générale.
Trois bénéficiaires des minimas sociaux sur 10 (29 %), et 27 % des ménages vivant sous le seuil de pauvreté doivent recourir aux découverts non autorisés ; ils sont moins de 2 sur 10 (16 %) dans la population générale. De même, l’écart reste important entre les 8 % de la population générale qui a payé des frais bancaires liés à des refus de chèque ou de prélèvement au cours des 12 derniers mois, contre 15 % des ménages pauvres, et 20 % des allocataires des minimas sociaux. Ces mêmes publics bénéficient d’une moindre couverture par les assurances, en particulier sur leurs…
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