Entre 2012 et 2016, 62 % des personnes ayant consulté et bénéficié d'un bilan de santé auprès du Comité pour la santé des exilés (Comede) ont déclaré des antécédents de violence, 14 % de torture et 13 % de violences liées au genre et à l'orientation sexuelle, apprend-on dans un article intitulé "Violence, vulnérabilité et troubles psychiques chez les migrants/exilés". Le Comede y constate que 24 % des personnes prises en charge par ses équipes cumulaient au moins 5 critères de vulnérabilité. Ces indicateurs, expliquent les auteurs, "sont très liés aux antécédents de violence subie, en particulier pour les personnes en situation de détresse sociale. Les antécédents de torture et de violence liée au genre sont fortement associés à la précarité du quotidien et de l'hébergement, à l'isolement social et plus encore à l'isolement relationnel."
Cette étud
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