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"En France, l’idéologie du retour de l’enfant dans sa famille est très insécurisante "

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[SUR QUOI TRAVAILLEZ-VOUS?] Lorsqu’au Québec, le placement long s’envisage comme un véritable projet de vie alternatif, en France, il est souvent le résultat d’un renouvellement perpétuel, offrant l’opportunité de réinterroger sans cesse le lien parental. Dans les faits, les relations s’étiolent pourtant davantage dans l’Hexagone que dans la province canadienne, comme le montre une recherche en droit comparé.

Caroline Siffrein-Blanc est professeure de droit, spécialisée en droit de la famille et de l’enfant, à l’université d’Aix-en-Provence. Carmen Lavallée est professeure titulaire de droit à l’université de Sherbrooke (Québec). Elles ont mené pendant deux ans un projet de recherche financé par l’Observatoire national de la protection de l’enfance (ONPE) et le Fonds d’étude notarial de la chambre du Québec.

ASH. Quel était l’objet de votre recherche et pour quelles raisons l’avoir lancée ?

Carmen Lavallée: On a souhaité comparer le droit français et québécois pour documenter les trajectoires de vie des enfants qui font l’objet de placemen

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