La crise d’attractivité sans précédent que traverse le secteur de l’aide à domicile, combinée au vieillissement de la population française, constitue un cocktail explosif pour demain. Pourtant, « le gouvernement est atone », dénonce Hugues Vidor, président de l’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire (Udes).
ASH : Quelle est la situation de l'aide à domicile ?Hugues Vidor : La crise est grave. A tel point que, dans certains départements, nous comptabilisons près de 15 % de structures en liquidation ou en redressement. Si le gouvernement ne fait rien, nous ne tiendrons pas. Les raisons sont multiples. Tout d’abord, une inflation de plus de 12 % en deux ans avec des répercussions sur le coût de l'énergie, des déplacements, des matières premières, etc. Ensuite, une sortie de crise Covid mal négociée : certaines structures n’ont pas encore retrouvé un volume d’activités…
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