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Handicap : un jeune sur dix pris en charge en établissement n'est pas scolarisé

Qui sont les enfants et les adolescents, en situation de handicap, accompagnés par les structures médico-sociales ? Une nouvelle étude de la Drees, publiée le 17 mai, révèle que deux tiers d’entre eux sont des garçons et qu’un jeune sur dix ne va pas à l'école.

L’enquête ES-Handicap, publiée le 17 mai, menée tous les quatre ans par la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) donne une photographie de la situation, fin 2018, des enfants et des adolescents handicapés, accompagnés dans des structures dédiées. Une étude réalisée auprès de 12 400 établissements répartis sur tout le territoire et qui concerne près de 170 000 jeunes âgés de 0 à 20 ans. Soit 1 % de cette génération.

L’un des premiers enseignements de cette nouvelle enquête est la surreprésentation masculine. Deux enfants ou adolescents sur trois accompagnés dans ces structures spécialisées sont des garçons. Un phénomène encore plus visible dans les instituts thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques (Itep) dédiés aux troubles du comportement où les enfants rencontrent aussi bien des problèmes de socialisation que d’apprentissage.

Un sur dix sans solution

Deuxième constat saillant de cette étude : si les jeunes en situation de handicap (6-15 ans) sont très majoritairement scolarisés – en milieu ordinaire ou non – un sur dix se retrouve néanmoins sans solution. Ces situations de non-scolarisation sont prégnantes dans les établissements pour enfants polyhandicapés (69 %) et dans une moindre mesure dans les instituts médico-éducatifs (12 %).

Enfin, 25 000 de ces enfants et adolescents en situation de handicap et accompagnés par des structures médico-sociales (15 %) bénéficient en outre d’une mesure de l’aide sociale à l’enfance (ASE). En rentrant dans le détail, l’étude indique que 9 % d’entre eux font l’objet d’une mesure de placement et 5 % d’une action éducative. Là encore, parmi ces jeunes âgés de 11 à 15 ans suivis par l’ASE, une majorité de garçons. Ils souffrent – beaucoup plus souvent que leurs camarades non bénéficiaires de l’ASE – de troubles du psychisme, du comportement ou de la communication (47 % contre 25 %).

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